Félix de Vial
Félix de Vial | ||
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Naissance |
Saint-Nazaire, France |
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Décès |
(à 85 ans) Château du Grais, Le Grais, France |
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Origine | France | |
Arme | Légion étrangère (infanterie) | |
Grade | Général de brigade | |
Années de service | 1888 – 1932 | |
Conflits |
Indochine Guerre de Cuba Première Guerre mondiale |
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Commandement |
65 RI 64° Groupement d'infanterie divisionnaire regroupant trois régiements |
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Faits d'armes |
Maissin prise de Tahure, Verdun Souville Moreuil |
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Distinctions |
Grand-croix de la Légion d’honneur Croix de guerre 1914-1918 Croix de guerre belge 1914-1918 Officier de l'ordre des Saints-Maurice-et-Lazare ordre du Dragon d'Annam Insigne des blessés militaires |
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Autres fonctions | Adjoint au gouverneur de Mayence | |
Marie Jean Félix de Vial (né le
[1] à Nantes (Loire-Atlantique) - mort le [2] au château du Grais (Orne)), est un ancien élève de
Saint-Cyr, général de brigade français du XXe siècle, qui combattit pendant la
Grande Guerre.
Sommaire
Biographie
1.1 Études
Études au collège jésuite devenu
lycée Saint-Joseph de Tivoli à Bordeaux
puis à Saint-Thomas de
Cantorbéry en Angleterre.
1.2 Extrait du Matricule d' officier
63e
régiment d'infanterie de ligne
2 mars 1898 Capitaine
49e
régiment d'infanterie de ligne
26 décembre 1905 Capitaine
62e
régiment d'infanterie de ligne
23 septembre 1913 Chef de bataillon
65e
régiment d'infanterie de ligne
30 septembre 1915 Chef de corps
42e
brigade d'infanterie 9 avril 1917
Infanterie divisionnaire
64e: 11 décembre 1917
21 février 1919 Général de brigade
Élève de l’École dont il sort sous-lieutenant à titre étranger le 12 novembre 1888 le 29 novembre 1888 il opte pour la nationalité française.
1889 Campagne d'Indochine au Tonkin
. Ces unités combattent contre les Pavillons Noirs[6], irréguliers dans la Haute Région.
Les Pavillons Noirs sont issus de la Révolte des Taiping, mercenaires chinois de la Seconde guerre de l'opium, réutilisés contre les Français pendant la guerre franco-chinoise (1881-1885).
Liu Yongfu (1837-1917 et ses les Pavillons Noirs combattent efficacement les Français sur le fleuve Rouge. Ils encerclent la Légion étrangère à Tuyen-Quang en 1885.
À la fin de la guerre franco-chinoise en juin 1885[7], les Pavillons noirs continuront à harceler les Français pendant plusieurs années. (Siège de Luang-Prabang en 1887).
A la demande du ministère de la guerre il bouclera le tour du monde en séjournant et en informant ses mandants sur la Chine le Japon puis le Canada et les Etats-Unis.
Le ministre de la guerre lui adressera un témoignage de satisfaction.
lieutenant le 1er juin 1889 puis est admis dans l' armée comme
lieutenant à titre français le 23 aout 1891
le 14 aout 1892 : retour avec le 2eme Etranger à Tiaret Laghouat où son petit fils devait combattre à son tour au moment de la guerre d' indépendance.
Écoles, stages, missions
Stagiaire au 3e Dragons à Nantes
(15 août 1903-19 septembre 1904) Lettres de témoignages de satisfaction du
ministre de la guerre
A) Au sujet de rapports adressés au ministre de la guerre à la suite d’un
voyage que cet officier avait été autorisé à faire à son retour du
Tonkin en France par la Chine, le Japon
et l’Amérique (août 1892)
B) Au sujet de rapports adressés au Ministre de la Guerre au cours d’une
mission à
Cuba
et d'un voyage qu’il avait été autorisé à faire au
Mexique et aux Antilles, ainsi que de son attitude au combat au Mato de Ariguanabe (lettre de
félicitation en date du 23 juillet 1896)
Lettre de félicitation du Ministre en novembre 1910, à la suite d'un
rapport sur les grandes manœuvres de l'armée fédérale suisse (Mission
française ; Dépêche du 5 août 1910)
Campagnes et combats
Campagne d'Algérie
La pénétration vers le sud commence en 1890 et se poursuit en début du
XXe siècle. La légion organise des compagnies montées chevaux et
dromadaires, afin de ravitailler les oasis conquises.
Le lieutenant de Vial rejoint le deuxième Régiment étranger dans le sud
algérien, sur l'axe
Tiaret Aflou Laghouat, en séjournant à Lafontaine, afin de pacifier cette zone alors soumise à
des mouvements de nomades en dissidence.
Grande Guerre
1914
Bataille des Frontières
Lors de la déclaration de guerre, l'Empire allemand met en œuvre le plan Schlieffen qui prévoit la rupture des armées françaises le long de la frontière franco-belge, par une concentration de XII armées (finalement X armées allemandes) dotées d'une artillerie de niveau supérieur à celui des Français, en termes de calibre : 77, 100, 105, 150 mm. et en nombre de batteries d'artillerie par armée, avec un avantage de puissance de feu en profondeur, en raison de la portée de ces armes.
Les Franco-Britanniques opposent sept armées dotées du canon de 75 servis par des batteries très mobiles (souvent commandées par des polytechniciens) dont le feu sera décisif dans la bataille d'arrêt de la Marne.
Cependant leur portée reste moindre que celle des pièces allemandes, les armées françaises manquant sévèrement de soutien à longue portée, lors des contre-offensives à venir. 62e régiment d'infanterie de ligne
Félix de Vial participe, comme chef de bataillon."[11], à la contre-offensive des Ardennes lancée par le général de Castelnau avec la VIe armée : combats de Maissin : 22 et 23 août 1914.
"Les Allemands tentent d'opérer une percée sur le flanc droit."[11] et se rapprochent de la route Maissin-Paliseuil.
Vers 18 heures, deux contre-attaques sont menées, l'une par environ 500 hommes des 62e RI, 116e RI et 118e RI, sous les ordres du général Duroisel, qui avance vers le sud-ouest. La seconde, quelques centaines d'hommes commandés par le chef de bataillon de Vial du 62e RI, repousse l'ennemi au nord du bois d'Hautmont."[11].
L'ennemi, mis en difficulté, abandonne le terrain.
À la fin de cette journée du 22 août 1914, la 21e division occupe le plateau au nord ouest de Maissin (Belgique).
Blessure anfractueuse de l'épaule gauche par éclat d'obus à Maissin (Belgique) le 22 août 1914.
Percée de corps de bataille allemand : Les X armées avancent en un mois jusqu'à la Marne par une bataille de mouvement stoppée sur le grand Morin avant de pouvoir être refoulée par la contre-offensive voulue par Joffre, sur Soissons et la Champagne. Les pertes considérables subies de part et d'autre obligent les combattants à figer le front et à s'enterrer dans des tranchées et des casemates.
Bataille de La Somme ."[11]: Combats de Thiepval
Blessure pénétrante de la poitrine (côté gauche) par balle, ."[11] à la cote 141, Thiepval, Course à la mer 29 septembre 19I4.
1915
Retour au front après sa blessure.2e Offensive de Champagne
Septembre-octobre 1915
La grande offensive est préparée très en détail sous le haut commandement de Joffre.
L'état-major prévoit une attaque générale, précédée pendant trois jours d'une préparation intensive : tirs de destruction des barbelés et obstacles par les canons de tranchée et les mortiers, le relai étant pris par des de batteries d'obusiers lourds, dont les feux croisés sont destinés à détruire les abris allemands, les réseaux de trains de ravitaillement à voie étroites et les axes routiers, cette phase étant encore suivie de tirs de saturation de canons de tranchée et de mortiers, pour interdire la réoccupation des tranchés adverses, juste avant l'assaut français.
le barrage précède ensuite l'assaut des fantassins. L'attaque proprement dite débute de manière coordonnée ."[11] les troupes sont chargées de deux jours de vivres et avancent au pas la vitesse de progression étant de quelques centaines de mètres à l'heure car il faut réduire les îlots de résistances et les mitrailleuses survivantes.
Prise de Tahure
Blessure de la face par éclat d'obus : bois des Lièvres, attaque de Champagne (5 octobre 1915).
Commandement d'un régiment 65e Régiment d’infanterie : nommé 30 septembre 1915 comme Chef de corps."[11]
Extrait du journal de marche du 65e R.I.
Combats et batailles de Champagne : Pendant le mois d’octobre, sous les ordres du lieutenant-colonel de Vial."[11]
- le 65e attaque d’importantes positions ennemies. Le Trapèze (10 octobre 1915) et la Courtine (24 octobre 1915), sont enlevés de haute lutte, et de nombreux prisonniers sont capturés.
, qu’il lui faut organiser en plein hiver, sous des bombardements fréquents et violents. Il quitte, le 18 avril, un secteur solide pour occuper, quelques jours plus tard, celui du mont Sans Nom (8 au 21 mai). Embarqué, le 27 à Saint-Hilaire-au-Temple, il débarque à Sainte-Menehould, pour se diriger sur Verdun.
1916
Bataille de VerdunFroide-Terre, Thiaumont, bois du Chapitre, fort de Souville.
Thiaumont – Le 65e."[11] monte en ligne peu de jours avant que l’ennemi commence sa puissante action offensive en direction de Froide-Terre et de Fleury. Du 11 au 23, le 1er et le 3e Bataillon, successivement engagés au Nord-Ouest de la ferme Thiaumont, résiste à deux furieuses attaques allemandes, si bien que, le 23, l’ennemi tente ailleurs la percée qu’il n’a pas pu obtenir sur les lignes du régiment. Quatre compagnies (1re, 2e, 10e et 12e) obtiennent pour leur héroïque conduite, une citation à l’ordre de la division.
Cité à l’ordre de la division ."[11]
à la date du 5 juillet 1916 : « Malgré que son poste de commandement ait été sans cesse bombardé par obus de très gros calibre, a assuré le commandement de son régiment avec une autorité et une clairvoyance des évènements qui en ont imposé à tous » PC des 4 Cheminées, Froide-Terre, Verdun Signé : Général Dauvin[12]
Vaux Chapitre."[11]
- Alertés, le 3 août, alors qu’ils se disposaient à occuper un secteur des Hauts de Meuse, les bataillons Ripault (1er) et Couverset (2e) vont prendre position, le 5 au soir, dans le bois Fumin, à l’est du ravin des Fontaines. C’est l’époque des offensives sur Souville, et l’ennemi, qui a échoué le 5, reprend dès le 6, au petit jour, son formidable bombardement. Pendant 10 heures, il écrase sans arrêt du feu de ses canons lourds, la ligne de trous d’obus où se terre notre infanterie. À 15 heures 30 l’attaque se déclenche. Mais tous ceux des nôtres qui sont, par miracle, encore vivants se dressent, toutes les mitrailleuses qui ne sont pas ensevelies ouvrent le feu et les vagues d’assauts sont fauchées par deux fois.
Une autre tentative."[11] faites dans la soirée, après un nouveau bombardement a le même sort, et l’ennemi renonce, cette fois encore, à prendre Souville. Pendant neuf jours, le régiment, décimé, résistera, sous un feu écrasant, à toute poussée de l’adversaire, et cela dans des trous d’obus, sans abri, sous un soleil de plomb, presque sans ravitaillement et sans eau. Ceux qui descendirent le 14 avaient des faces de cadavres. Le 65e laissait à Vaux-Chapitre la moitié de son effectif.
Il passe septembre."[11] et octobre dans le secteur de Bonzée, Haudiomont, Mesnil et Monts-sous-les-Côtes, dont le calme à côté de l’âpre bataille toute proche, est saisissant. La Woëvre boisée s’étend à perte de vue, et, par temps clair, on aperçoit dans le lointain, des magnifiques observatoires des Hauts-de-Meuse, les clochers de Metz.
– Du 20 novembre 1916 au 14 décembre 1916, le régiment, qui a eu quelques jours de repos à Érize-Saint-Dizier, occupe le secteur de Douaumont, qu’il organise pour l’offensive du 15 décembre. Le 18, il relève les troupes d’attaque à Bezonvaux et au bois des Caurières. La rigueur de la température, l’absence totale de toute organisation, dans un terrain chaotique et bouleversé, rendent cette période particulièrement pénible, tant par les pertes que par les souffrances physiques et morales, pourtant supportées avec une admirable abnégation.
1917
Louvemont, côte du Poivre ."[11]– Du 15 janvier au 15 février 1917, le 65e tient Louvement et la côte du Poivre, par des températures telles qu’il est impossible de creuser une tranchée tellement le sol est durci par la gelée. Le régiment est ensuite déplacé à Vauxaillon près de Soissons, en mars avril 1917
Cité à l’ordre du XXe corps d’armées no 263 avec le 65e régiment d'infanterie de ligne « Le 65 Régiment d’infanterie ."[11] commandé par le Lieutenant Colonel de Vial : entré en Ligne après de dures fatigues, a immédiatement pris contact étroit avec l’ennemi. Pendant deux jours et trois nuits a progressé sans interruption, exécute brillamment deux attaques de vire force et conquis tous les objectifs malgré une résistance acharnée de l'ennemi »
-
Morceaux de la tourelle de 75 mm du fort de Vaux, détruite par l'explosion des charges de démolition à la suite d'un coup au but d'un obus allemand.
-
-
Abri d'intervalle pour l'infanterie FT3 (entre Froideterre et Thiaumont), tellement pilonné que les fers du béton armé sont à nus.
Cité à l'ordre de l'armée Ne 5079 le 31 mai 1917 « Officier supérieur d'une haute valeur morale, d’une énergie et d'une bravoure hors de pair ; déjà trois fois blessé et quatre fois cité à L’Ordre au cours de la campagne. S’est brillamment distingué dans les combats de 22 mai 1917. Commandant une brigade, l'a conduit à l'attaque dans un superbe élan, s'est emparé de tous ses objectifs malgré une résistance opiniâtre de l’ennemi et a fait plus de neuf cents prisonniers ». Cerny-la-Bovelle ; tunnel de Cerny, (Chemin des Dames).
Nomination comme colonel, à la tête de l’infanterie divisionnaire 64. 11 décembre 1917. Castel, Moreuil.
La division est envoyée en Italie, après le désastre de Caporetto et la retraite italienne : pour bloquer l'avance de l'Empire d'Autriche sur le secteur du Monte Tomba.
La division est ramenée et sera engagée dans les combats acharnés de Castel près d’Amiens.
1918
Cité à l'ordre du XXXIe corps d’armée no 219 du 29 mai 1918.« Commandant les troupes de première ligne de la 64e DI pendant la période du 12 avril au 4 mai I9I8, installé dans un poste de commandement non protégé soumis à un bombardement presque continuel d'obus toxiques et explosifs a déployé de jour et de nuit une activité intelligente et inlassable qui a permis de conservé le terrain occupé, de progresser sur certains points et d’infliger à l'ennemi une usure et des pertes sensibles » Castel, Bois-Etoilé, Bois-Sénécat Signé : Général Toulorge.
Au printemps de 1918, le régiment[11] fut dépêché dans la Somme pour empêcher l’ennemi de s’emparer du Bois Sénécat qui constituait une position essentielle sur la route de Moreuil à Ailly-sur-Noye. Les combats se déroulèrent avec une violence inouïe entre le 4 et le 11 avril où le régiment perdit 439 hommes.
Texte de François Libert, sous-officier du 65e RI qui reçut une citation à l’ordre du corps d’armée :
« Le Bois Sénécat ! Qui l’a vu sera poursuivi par cette vision ! Ce n’était pas la destruction totale qui fait oublier ce qui a été, mais quelque chose de plus poignant. Tragique, il dressait ses fûts blessés sur un enchevêtrement de branches abattues où dormaient des cadavres ; des odeurs de poudre et de gaz somnolaient éparses, entretenues par le combat quotidien ; et, aux lisières, un je ne sais quoi de haché, de pulvérisé, qui n’était plus le bois et qui devait l’être encore, quelque chose comme une transition vers le néant... »
Colonel de Vial : Blessé au combat[11] : Plaie pénétrante du côté droit du thorax par éclat d’obus (Bagneux (Aisne)-Montecouvé : 29 août 1918)
Bataille de Vauxaillon
Le 14 septembre, le général Mangin 10earmée, lance une attaque au Moulin de Laffaux no 219 D.I., sur Allemant (1er corps), puis emporte le plateau est de Vauxaillon avec la 64eInfanterie divisionnaire et le mont des Singes (30e corps), Sancy, la ferme des Loges et Vailly. Ce jour-là, les régiments de la 41e division (23e, 4e, 128e) de la 128e division (167e, 168e, 169e), de la 5e division (5e, 74e, 224e) sur un front de 1 500 mètres, capturent 2 500 prisonniers. Au sud du massif de Saint-Gobain, les premières défenses de la ligne Hindenburg sont ébréchées. Cité à l'ordre de la Xe armée à la date du 15 octobre 1918.
Colonel de Vial Officier supérieur d'un remarquable courage et d'une haute valeur militaire. Le 29 août dirigeant l'attaque des éléments de première ligne avec son ardeur accoutumée a été grièvement blessé par un éclat d'obus. À tenu malgré ses souffrances à conserver son commandement jusqu'à l’arrivée de son successeur." Bagneux-Montécouvé. Pendant la poursuite. Signé : Général Mangin
Parcours de la dixième armée
1917Armée commandée par le général Mangin, (de la même promotion de Saint-Cyr que le général de Vial) et à laquelle est rattachée l’infanterie divisionnaire 64 puis l'infanterie divisonnaire 24
- 15 avril : Bataille du Chemin des Dames.
- 28 octobre : retrait du front et transport par voie ferrée en Italie
- 3 décembre : occupation d’un secteur vers le monte Tomba et le Piave
- 30 décembre : attaque et prise de monte Tomba
- 14 au 26 mars : occupation par une partie de l’armée d’un secteur sur le plateau d’Asiago
- 26 mars : relève par les troupes italiennes et transport en France.
- 2 au 5 juin : engagement dans la troisième bataille de l’Aisne
- 18 juillet : engagement dans la bataille du Soissonnais et de l’Ourcq (deuxième bataille de la Marne)
- 17 août: deuxième bataille de Noyon (troisième bataille de Picardie)
- 29 août: poussée vers la position Hindenburg (bataille de Vauxaillon les 14 et 15 septembre)
- 28 septembre au 19 octobre, repli allemand, opération de liaison entre la bataille de Champagne et d’Argonne et la bataille de Saint-Quentin
- 19 octobre : offensive sur les deux rives de la Serre, progression au nord-ouest de Sissonne et dans la région de la Souche : bataille de la Serre
- 27 octobre au 11 novembre, retrait du front et préparatifs de l’offensive projetée en direction de la Sarre.
Après le 11 novembre 1918
Commandement de la subdivision de Mayence, en Allemagne adjoint au général Mangin, gouverneur de régionDécorations
- Chevalier du 12 juillet 1904 - officier du 20 octobre 1914 - commandeur du 31 mai 1917 - Élevé à la dignité de Grand officier de la Légion d'honneur du 30 décembre 1931
- Croix de guerre 1914-1918 avec quatre palmes, étoiles d’or et étoiles d’argent
- Médaille commémorative de la guerre 1914-1918
- Croix de guerre belge 1914-1918 juillet 1917
- Insigne des blessés militaires médaille d’or et d’argent des blessés de guerre.
- Médaille commémorative de la bataille de Verdun
- Chevalier de l'ordre du Dragon d'Annam 1891
- Médaille de la guerre du Tonkin août 1891
- Chevalier du mérite militaire d’Espagne de 1re classe avec distinctif rouge.
- Médaille commémorative espagnole de la campagne de Cuba 1898
- Officier de l'ordre des Saints-Maurice-et-Lazare du 30 avril 1918
- Médaille commémorative de la guerre d'Italie mars 1918
Bibliographie
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- Bordeaux et ses vins. Ch. Cocks et Ed. Feret 1922..:.
- 1931 les grands vins de Bordeaux - Éditions et impression : Delmas Chapon Gounouilhou.
- Annuaire des promotions de Saint Cyr..:.
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- E. Petit, Francis Garnier: Sa vie, ses voyages, ses œuvres d'après une un correspondance inédite, Paris, 1897..
- G. Taboulet, Le voyage d'exploration du Mékong (1866-1868): Doudart de Lagrée et Francis Garnier, Revue Française d'Histoire d'Outre-Mer, 1970
- Michel Bodin, Les Français au Tonkin, 1870-1902 - Une conquête difficile, Soteca, 2012 (297 p.).
- Historique du 65e R.I., Charles Lavauzelle éditeur, 1920 [2].:.
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- Paul Moreau-Vauthier, Un Chef : Le Général Mangin 1866-1925, Impr. Charles-Lavauzelle, Limoges ; Les Publications coloniales, Paris, 1936, 128 p..
- Étude sur la bataille de Maissin, commandant Pugens..
- A critical analysis of the operations of the XIe (fourth French army) in the battle of Maissin, august 22 1914, mjr Schmann, 1933 (The command and general staff scholl)
- Arnaud de Vial, De Cherchell aux Djebels : guerre d'Algérie, Editions Jeanne d'Arc, 2012, 288 p. (ISBN 978-2-362-62010-2) Document utilisé pour la rédaction de l’article..:.
- De Brouwer, M. (1998) Traité de vinification Bruxelles..
- Henri Enjalbert et Bernard Enjalbert, L'histoire de la vigne et du vin : Avec une nouvelle hiérarchie des terroirs du Bordelais et une sélection de 100 grands crus, Paris, Éd. Bordas-Bardi, 1987 (ISBN 2-04-012932-4)...
- Caroline Lampre, Bordeaux par ses étiquettes, Paris, Herscher, 2000, 96 p.. (ISBN 2-7335-0309-X).
- Dewey Markham, Cornelis Van Leewen et Franck Ferrand (préf. Jean-Paul Kauffmann et Hugh Johnson, photogr. Christian Sarramon), Bordeaux : grands crus classés 1855-2005, Paris, Flammarion, 2005, 319 p.. (ISBN 978-2-08-125132-8).
- Philippe Roudié, Vignobles et vignerons du Bordelais : 1850-1980, Paris, Éd. du Centre national de la recherche scientifique, coll. « Grappes et millésimes », 1988 (réimpr. 1994), 436 p.. (ISBN 2-86781-152-X)...
- Histoire passionnée de la France, Perrin, 2013 (ISBN 978-2--262-04107-6) Jean Sevillia...
Autres informations
À la paix: Commandant l'ID 23 à Angoulême (138e RI, 63e RI 107e RI.) Passé dans la 2e portion du cadre de l'État-major de l'armée à la date du 3 mars 1924.Artiste peintre et aquarelliste actuellement très recherché, notamment à propos de ses œuvres concernant l'Indochine et l'Algérie.
Lynch Bages et son domaine viticole
Félix de Vial recevra par mariage en bien dotal de la famille Cayrou le domaine viticole du château Lynch-Bages, dont il assurera la gestion et l'exploitation pendant plus de trente-cinq ans.- Classé 5e grand cru[13] dans la classification de 1855 ce domaine[14]. est alors planté de cépages de grande qualité.
- Sur les conseils de son frère Alfred de Vial, plusieurs parcelles seront replantées[13] en 1908, 1909, et 1910 pour rajeunir les vignobles et en améliorer la qualité avec des cépages sélectionnés.
- Le domaine de Lynch Bages se situe au sud de la ville de Pauillac[13] et se trouve composé des terres sédimentaires avec une structure graveleuse, et argilo-calcaire günziennes à belle exposition, au sous-sol argileux.
- Le domaine produit alors essentiellement des vins rouges[13], le général de Vial gardant une seule pièce de 30 journaux destinée à la production de vins blancs.
- Toutes les façons[13] se font alors par des attelages tirés par des percherons importés, seuls capables de tracter efficacement les charrues dans les rêges.
- Vinification : après fermentation alcoolique[15] le vin sera stocké pendant deux ou trois ans, en barrique bordelaise jusqu'à sa mise en bouteilles de 75 centilitres pour commercialisation.
Grave impact de la guerre de 14/18
Dès le début de la guerre ce sont tous les vignerons qui seront
mobilisés : la culture, les façons, le traitement de la vigne est alors
assuré par des femmes, parfois aidées de prisonniers et de main d' œuvre
espagnole. les replantations ne sont plus assurées et la vinification
parfois délicate en l' absence de maitres de chais et d'experts.
Durant six ans tout, tout le vignoble souffrira, les stocks de vin ne
seront que partiellement reconstitués ce qui influera sévèrement sur la
trésorerie de ces domaines dans les années suivantes.
- la clientèle d'avant 1914 est alors essentiellement anglo-saxonne et russe : les conséquences de la grande guerre entraineront des changements significatifs parmi les acheteurs avec une décélération des ventes.
- En 1934, au plus fort de la grande crise économique, son propriétaire sera amené à se défaire de son domaine qui changera alors de mains.
Pauillac (AOC)
Notes et références
- registre 1864 no 61
- registre 1949
- Annuaire Promotion Saint Cyr : Livre d’or 1928
- Extrait des dossiers des archives militaires Vincennes 1924-1933
- Alain Gandy, La Légion en Indochine, Presses de la Cité, 1988, (ISBN 2258021278).
- Auguste Thomazi, La Conquête de l'Indochine, Paris, 1934,
- Auguste Thomazi, Histoire militaire de l’Indochine française, Hanoï, 1931.
- Edouard Petit, Francis Garnier: Sa vie, ses voyages, ses œuvres d'après une un correspondance inédite, Paris, 1897
- Dans les zones où sévissent les tigres, les villages peuvent être fortifiés. Dans sa monographie de la province de Moulapoumok, l’administrateur Klein rapporte que les villages sont presque toujours protégés des fauves par une double ceinture d’abattis23. Les villageois peuvent aussi organiser des battues ou creuser des pièges pour se débarrasser des tigres comme en 1911 ou en 1914 à Stung Treng.25 Rapports du résident de Stung Treng, octobre 1911, 2e trimestre 1914, Arch nat. outre-mer, rsc 389.hal-00492359
- Edouard Petit, Francis Garnier: Sa vie, ses voyages, ses œuvres d'après une un correspondance inédite, Paris, 1897
- Journal de marche du 65e Régiment d'Infanterie, Éditions Lavauzelle, 1920.
- Stéphane Rouzeau (dir.) et Jean-Jacques Becker (dir.), Encyclopédie de la Grande Guerre, 1914-1918 : histoire et culture, Paris, Bayard, 2004, 1342 p. (ISBN 2-227-13945-5 et 978-2-227-13945-9, OCLC 61913425).
- Philippe Roudié, Vignobles et vignerons du Bordelais : 1850-1980, Paris, Éd. du Centre national de la recherche scientifique, coll. « Grappes et millésimes », 1988 (réimpr. 1994), 436 p. (ISBN 2-86781-152-X). .
- * Dewey Markham, Cornelis Van Leewen et Franck Ferrand (préf. Jean-Paul Kauffmann et Hugh Johnson, photogr. Christian Sarramon), Bordeaux : grands crus classés 1855-2005, Paris, Flammarion, 2005, 319 p.. (ISBN 978-2-08-125132-8)
- De Brouwer, M. (1998) Traité de vinification Bruxelles : CEP, 242 p..
Base Léonore
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* ''Historique du 65e R.I.'', Charles Lavauzelle éditeur, 1920 CLIQUER ICI
* ''Historique du 65e R.I.'', Charles Lavauzelle éditeur, 1920 CLIQUER ICI
StéphaneRouzeau,directeur|auteurJean-Jacques Becker directeur
Encyclopédie de la Grande Guerre, 1914-1918 : histoire et culture
Pariséditeur Bayard année=2004 isbn=2-227-13945-5
isbn2=978-2-227-13945-9
Stéphane Audoin-Rouzeau auteurAnnette Becker La Grande Guerre : 1914-&918 Paris éditeur Gallimard|collection Découvertes année 1998 isbn=978-2-070-53434-0
PierreMiquel La Grande Guerre Paris éditeurFayard1983 isbn=978-2-213-01323-7
Journal de marche du 65 Régiment d'Infanterie'', Éditions Lavauzelle, 1920.
''Étude sur la bataille de Maissin'', commandant Pugens.
Arnaud de Vial De Cherchell aux Djebels guerre d'Algérie éditeur=Editions Jeanne d'Arc année=2012 isbn=978-2-362-62010-2
Stéphane Audoin-Rouzeau auteurAnnette Becker La Grande Guerre : 1914-&918 Paris éditeur Gallimard|collection Découvertes année 1998 isbn=978-2-070-53434-0
PierreMiquel La Grande Guerre Paris éditeurFayard1983 isbn=978-2-213-01323-7
Journal de marche du 65 Régiment d'Infanterie'', Éditions Lavauzelle, 1920.
''Étude sur la bataille de Maissin'', commandant Pugens.
Arnaud de Vial De Cherchell aux Djebels guerre d'Algérie éditeur=Editions Jeanne d'Arc année=2012 isbn=978-2-362-62010-2
- Liste des promotions de Saint-Cyr
- 1884 Guerre franco-chinoise
- Histoire du 2e régiment étranger
- Grand officier de la Légion d'honneur.
- Bataille du Chemin des Dames
- Thiepval
- Général Charles Mangin
- Seconde bataille de Champagne
- 21e division d'infanterie (France)
- Bataille de Verdun
- Pauillac (AOC)
- Forteresse Mayence
Autres sources
- Classification des grands crus de Bordeaux de 1855 : [3]
- Grande Guerre les batailles et combats [4]
- Fortifications de Verdun [5]
- Historique de la Promotion de Chalons [6]
- http://www.lesfrancaisaverdun-1916.fr/uniforme1024.htm
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